Leyla Otashinama
Nombre de messages : 8 Age : 35 Localisation : En Otokashinarinamatoki Date d'inscription : 05/02/2009
| Sujet: Présentation de Leyla Otashinama [fini] Jeu 5 Fév - 23:21 | |
| Nom: Otashinama
Prénom: Leyla
Âge [ à partir de 25 ans ] : 25 ans
Sexualité[Homosexuel/hétérosexuel/bisexuel] : bisexuel
Description physique [cinq lignes minimum] : Mes cheveux sont blonds, coupés courts, un peu n'importe comment. Je n'ai jamais voulu être une fille, ni un garçon d'ailleurs. Mais je me préfère les cheveux courts, car mon père m'a habitué à ne pas être féminine. Derrières mes mèches se dissimulent mes yeux d'un noir profond, très sombre. Mon corps est fin, élancé, plat. Je suis très grande pour mon sexe, 1m90. Ma peau, plus blanche que la neige, me donne des allures de malade. Je ne recherche pas l'extravagance, ni la provocation, je voudrais juste qu'on me laisse en paix - et c'est plutôt difficile avec ma grande taille de passer inaperçue - dans mes vêtements sombres, très noirs. Je n'aime que le noir. Je porte plusieurs signes qui, pour moi, veulent tout dire, comme si j'avais peur d'oublier mon passé, comme si je m'accrochais à ces signes ... comme s'ils faisaient partis de moi. Mes bracelets. Sur le bras droits, j'en porte dix, sur le bras gauche, 4. Ils sont tous très différents, bien que ressemblant à vue d'oeil. Mon préféré a la forme d'un croissant de lune avec la moitié du soleil, attaché par un simple fil usé. Il représente le jour et la nuit, les ténèbres et la lumières, l'obscurité et la clarté... De loin, j'ai entendu dire que mon allure était comme une sorcière, un fantôme ou même un vampire. Je ne suis rien de tel, juste une humaine qui ne sait pourquoi elle est sur terre.
Description mentale [cinq lignes minimum] : Je n'affiche jamais mes expressions, je ne les afficherais jamais. Avant, je m'efforçais tellement de dissimuler mes sentiments que s'en est devenu presque normal. Mais dans ma tête, c'est si confus! Je suis triste, je me sens seule, comme abandonnée. Pour sortir de ma solitude, j'observe. Je pourrais vous dire, ne serait-ce qu'en une semaine, comment la moitié des élèves de ce pensionnat s'habillent, et en deux, quels sont leurs caractères. L'homme est fascinant. Chaque être a ses expressions - certaines réussissent même à me faire rire - ses désirs, ses humeurs... Ils sont fascinant mais si désinvolte, parfois. Les personnes différentes sont, la plupart du temps, rejetées, mises à l'écart, critiquées. Je pense que finalement, je ne suis pas seule. J'aime voir du monde. Sans pour autant leur parler, ni les connaître, j'aime vraiment la chaleur humaine. Je ne demande qu'un peu de curiosité pour que quelqu'un vienne me poser une seule question: "Qui es-tu" Et qui suis-je? Et même avec cinq lignes de ma description mentale, finalement, vous ne savez pas grand chose. Parce-que je ne sais pas moi-même ce que je pense, ce que je suis. J'ai vaguement songé que mon problème à aller de l'avant et de me renfermer venait du fait que je me faisais souffrir. Comme de l'autodestruction. Pour me punir de ce que j'ai bien pu faire, ou justement, ne pas avoir pu faire.
Qualité(s) : Je dois sûrement être facile à vivre. Je ne pose pas de questions, je ne suis pas curieuse, et je ne cherche pas les ennuis. Je garde tout pour moi, donc, si - ce qui reste improbable - une personne se confie à moi, il est certain que ce qu'elle m'a confié ne sortira jamais de mon corps. Oui, ma qualité serait que je suis facile, voir très facile à vivre. Je crois que c'est là ma seule et unique qualité.
Défaut(s): Le fait de ne pas montrer mes sentiments me rend froide et dure. On pourrait croire que je me fiche de tout. J'ai encore plus de mal à ... vous savez, les câlins et tout... je ne sais même pas comment qualifier ces petits gestes. Je dois aussi manquer de tact, et puis évidemment, je ne m'intègre pas.
Histoire [quinze lignes minimum] : Je suis née en Alaska un certain 18 février, il y a 25 ans de ça. Mon père était d'origine japonaise et ma mère américaine. J'ai appris à parler l'américain et le japonais. Je vivais au Japon. Du moins, jusque mes 11 ans. A cet âge, s'est produit la destruction de ma vie. La mort de ma mère. Elle était censée m'apporter mon quatre heure, un pain au chocolat - j'étais d'ailleurs la seule japonaise à manger des plats européens ou américains, - car chaque dimanche, elle consacrait tout son temps libre pour me faire plaisir. Je n'ai jamais connu pareil amour. Sauf que ma génitrice n'est jamais revenue. Un victime. Un meurtre. et Rien. Je suis alors partie de chez moi, quelques jours après la nouvelle. Mon père s'était enfermé dans sa chambre, je l'entendais pleurer, souhaiter la mort. Mon indépendance m'aida dans ma sois disant fugue. Je pouvais réfléchir comme une personne adulte, j'avais appris à faire la part des choses, c'est comme ça lorsque nos parents ont pour premier amour leur travail.
Pendant un an j'ai traqué, cherché. N'importe où, n'importe quoi, il fallait que je retrouve les personnes qui m'avaient enlevé ma mère. Je ne pensais qu'à venger leur mort, je ne pensais qu'à tuer. Mais comme je savais que c'était une guerre déjà perdue, ma destination était Londres - la ville préféré de ma mère. Je devais me préparer à tuer, ou à mourir, tel en était le prix de la vengeance, de mon désir. Je devais m'exiler et réfléchir. Je suis restée enfermé durant des années, me nourrissant de pain, d'eau, laisser mon esprit reposé, dans une pièce sombre, enfermée. Je voulais mûrir. Atteindre un âge raisonnable pour commettre un meurtre, ou des meurtres. Je devais garder l'esprit froid et calme. Paraître froide. Faire peur.
Un 9 février, je me rendis au Japon. Mon mentale était dur comme de l'acier, mon corps ne supportait même plus la chaleur extérieur. Tokyo. La capitale du Japon, là où je trouverais le plus d'information. Vers sa banlieue, un quartier sombre et défavorisé, disons infréquentable, m'attira. Des hommes et des femmes buvaient, d'autres fumaient où même se battaient. Mes pas avancèrent. Soudain, une personne d'un âge impossible à déterminer se jeta sur moi. Je me retrouvai à terre, sur le dos. Elle sentait l'alcool et la cigarette. Nous nous regardâmes un bon moment dans les yeux et il se releva. C'est ici que je connu Shan. Il me demanda d'abord pourquoi je traînais dans les parages, et me demanda si je voulais de l'aide, après s'être excusé de m'avoir "légèrement" bousculé. "Question d'habitude" me dit-il. Nous parlâmes longtemps, je lui racontai pourquoi j'étais venue ici, puis, avec plus de facilité, je me dévoilai plus facilement, du moins, mon histoire. Lorsque je mentionnai le meurtre de ma mère, il écarquilla les yeux. Apparemment, un gang appelait Jam tuait 26 personnes par an. Une légende racontait que 26 signifiait le mal. Et le Jam aimait le mal. Je n'ai jamais demandé plus de précisions sur ce gang. Je savais juste que je devrais tous les tuer.
Et je le fis.
Après des mois de recherches, Shan et moi trouvèrent le Jam. Enfin, une des personnes qui en faisait partie. Ma première victime. Grâce aux relations de mon ami, j’en trouvai même plusieurs en une seule fois. Mes meurtres suivants. J'ai d'ailleurs toujours remercié mon père par le grès de ma pensée, pour m'avoir donné son sens du combat, son goût à l'action. Trois ans. Il m'a fallut trois ans pour tuer ce gang, cette société, ceux qui m'avaient enlevé ma mère! Une nuit, Shan parti. Je n'en sus jamais la raison. Mais c'était mieux ainsi. Sans doute.
Aujourd'hui, je voudrais enseigner, non les arts martiaux, même si j'aime beaucoup cette activité, mais tout simplement l'histoire/géographie. J'ai beaucoup voyagé, et partir à l'étranger permet de mûrir et de découvrir. J'ai fais une connaissance, j'ai tué aussi, mais depuis, j'ai vraiment grandis. Je ne m'en voudrais jamais d'avoir commis des meurtres, car maintenant, je me sens soulagée et plus apaisée.
Mais avant, je voudrais préciser que de nombreux établissements scolaires m’on rejeté ou tout simplement, ne m’ont même pas accepté. Le premier se trouvait en Angleterre, c’était un lycée privé, réputé pour ses élèves modèles. Le premier regard. Celui d’un enseignant. Le deuxième, celui d’un agent d’entretien. Le troisième, le mien, en me regardant dans le miroir qui longeait le couloir. Et je compris ce qu’autrui ressentait à mon égard. De la méfiance. Et j’éprouvais la même sensation. Je compris alors que je n’avais aucune chance d’entrer quelque part, voir, de travailler. Mon regards sombre, ma peau blafarde, mes cheveux trop clairs, ma démarche silencieuse, lente, ne pouvait que faire peur. Ce fut une des pires journées, hormis la mort de ma mère, et les insultes lancées à mon égard, à l’école. Ce fut la révélation. Maintenant je sais. Je ressemble à un monstre.
Je suis un monstre
Passion :[/u] La musique (le violon, le piano, et la guitare basse éléctrique), le sport (l'art martial, la course à pied, la gymnastique) et voyager.
Matière enseignée : Histoire/géographie
Option enseignée : /
-> Vous
Prénom : Leyla Âge : 19 ans Autre : J'ai rajouté un petit paragraphe depuis hier.
Dernière édition par Leyla Otashinama le Sam 7 Fév - 0:30, édité 6 fois | |
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